- décatissage
-
• 1753; de dé- et catir1 ♦ Techn. Débarrasser (une étoffe) du lustre que lui ont donné les apprêts (opération du décatissagen. m., 1815). ⇒ délustrer. Décatir un drap à la vapeur. Adj. et n. DÉCATISSEUR, EUSE , 1832.2 ♦ Pronom. (1860) Fig. (Personnes) Perdre sa fraîcheur; vieillir (⇒ décati). « Sylvain commence à se décatir » (Bloy).⊗ CONTR. Catir, lustrer.⇒DÉCATISSAGE, subst. masc.A.— [Correspond à décatir A] TEXT. Action d'enlever le cati d'une étoffe; résultat de cette action.— P. ext. Synon. de délustrage. Décatissage, s'il y a lieu, des devants et des derrières (GENDRON, Mét. tailleur, Culottières, 1927, p. 25).B.— [Correspond à décatiB 1 in fine] Fig., fam. Action de tomber dans la misère, en décadence :• La dégringolade de la Banban surtout les faisait ronronner la journée entière, comme des matous qu'on caresse. Quelle dèche, quel décatissage, mes amis!ZOLA, L'Assommoir, 1877, p. 141.Prononc. et Orth. :[
]. Ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1828 (Encyclop. méthod., Arts et métiers, t. 4, p. 68). Dér. du rad. du part. prés. de décatir; suff. -age. Fréq. abs. littér. :1.
décatissage [dekatisaʒ] n. m.ÉTYM. 1815; de décatir.❖1 Techn. Opération par laquelle on décatit une étoffe; son résultat. ⇒ Délustrage.2 Le fait d'être décati, d'être tombé dans la misère (Zola, l'Assommoir, in T. L. F.).❖CONTR. Catissage.
Encyclopédie Universelle. 2012.